Les mers se vident, on nous le rappelle chaque vendredi à Thalassa (c’est du moins l’impression que j’en ai). Greenpeace distribue des listes de poissons à éviter mais y a-t-il des poissons qu’on peut manger ? Parce qu’à voir leur liste, toutes les espèces que j’ai coutume d’acheter sont à bannir.
Je me suis donc rendue au rayon poissonnerie de ma grande surface favorite, munie du dépliant Greenpeace, et sous les sarcasmes du poissonnier, je me suis mis en devoir de choisir un poisson pour le repas du soir.
Ce ne fut pas facile car sur 26 espèces de poissons en vente ce jour là, il y en avait 18 (70%!) en danger. Ce qui veut aussi dire qu’il y en avait 8 qu’on pouvait manger sans que la planète ne s’effondre. Ces poissons n’étaient pas les meilleurs mais du coup, c’était les moins chers. Il s’agit de
la sardine (mais pas de Méditerranée!)
le hareng
le maquereau
le merlan (mais pas le merlu!)
le mulet
la congre
Et puis, tout de même, 2 bons poissons (mais plus chers) :
le rouget
le grondin
Autre bonne nouvelle pour les soirs où je me suis loupée et qu’il faut sortir un surgelé: il y a des croquettes de merlan pané!
Pour conclure, voici une liste de poissons qu’on peut manger:
http://mktg.factosoft.com/consoglobe/image-upload/img/fp_poissons-synoptique.pdf
Bonnes courses!
Et oui, quel casse-tête ! tu parles ici des poissons sauvages… Et que dire des poissons d’élevages très critiqués aussi ?!
D’où la nécessité de baisser sa consommation de protéïnes animales et de compenser avec des protéïnes végétales (lentilles, pois chiches, légumineuses …) moins sujettes à caution et beaucoup moins chères aussi.